dimanche 18 août 2019

La pensée Bayésienne

Christophe de la chaine "Hygiène Mentale" présente la pensée Bayésienne, puis présente quelques exemples pour montrer comment utiliser cette façon de penser dans notre vie de tout les jours.
Un des principes de bases est de ne plus avoir un avis vrai/faux sur une croyance, mais d'utiliser un curseur [0%-100%] sur la crédibilité de cette croyance...

Il y a également une longue série de vidéo sur le bayésiennisme par Lê de "Science4All" en cliquant ici.

Glyphosate, un débat empoisonné

Podcast de "La Méthode Scientifique France Culture" sur le glyphosate:
Qu'est-ce que le glyphosate et d’où vient-il ? Comment, pourquoi et où l'utilise-t-on aujourd’hui ? Que connaît-on de son impact sur la faune et la flore et sur la santé humaine ?

lien vers la page d'origine: ici




[Série] L'histoire de l'univers de tout et d'un peu du reste




Suite de vidéos de "Balade Mentale" sur l'histoire de l'univers:

Balade Mentale vient de se lancer dans une série de vidéos retraçant l'histoire de tout ou presque.
C'est beau, épique, impressionnant, poétique, instructif, renversant. Impossible de ne pas apprendre quelque chose, un de mes plus grand coup de cœur:




Dans cette première vidéo il présente le "Calendrier cosmique de Carl Sagan":
Ce calendrier permet de remettre en perspective les durées de temps énormes qui séparent le présent du début de l'univers. Cette vidéo fait un résumé de l'histoire de l'univers (centré sur la terre) en 10 minutes.







Dans cette deuxième vidéo il présente comment le big bang a fabriqué l'univers:
Big Bang, mur de Planck et singularité.
Ce qu'a créé le Big Bang
Les forces fondamentales de la physique







Dans cette troisième vidéo il présente ce que l'on sait des différents types d'étoiles:
Les masses, les températures, les rayons, les intensités lumineuses, et les couleurs possibles... Comment les étoiles sont créées, comment elles évoluent, et comment elles meurent?






Dans cette quatrième vidéo il présente d'où vient la matière:
La transformation des atomes au centre des étoiles. Comment passer de l'hydrogène aux autres atomes? Quel rôle pour les supernovas?

 




Dans cette cinquième vidéo il poursuit le voyage vers la création de la matière:
Le rôle des supernovas, la vie des étoiles, la création d'atomes par les étoiles à neutrons, la combinaison des atomes pour faire des molécules, dont celle de l'ADN, et l'immortalité des atomes.






Dans cette sixième vidéo il présente la lumière et ce qu'elle permet:
Ce qu'elle est, comment elle nous aide à comprendre l'histoire de l'univers.
Les indices quelle donne pour l'identification de la matière.






Dans cette septième vidéo il présente comment naissent les étoiles.
Les nébuleuses et leurs dimensions démesurées.
Les amas de gaz et de poussière qui s'allument en étoiles.






Dans cette huitième vidéo il présente comment c'est formé notre système solaire.
La nécessité d'un nuage de gaz et de poussière (et d'un peu de temps).
Comment les particules se regroupent entre elles pour former des planètes.
Comment se répartit la matière entre le soleil et les planètes.
Comment s'est formée la Terre.






Dans cette neuvième vidéo il présente les différents paysages qu'a présentés la terre durant son histoire.
De la boule de lave d'il y a 4 milliards à la planète que l'on connaît aujourd'hui






Dans cette dixième vidéo il nous emmène pour un voyage dans l'arbre du vivant.
Les représentation de l'arbre du vivant au cours du temps.
Où se situe l'homme dans ce buisson?
Qui est LUCA?
Comment en est-on arrivé la?





Dans cette onzième vidéo, il nous parle de notre évolution, quelles sont les étapes qui vont de "création d'une vie sur terre" à "être humain"?






Dans cette douzième vidéo, il présente homo sapiens. Quels sont nos particularités? Quelles ont-été nos évolutions? La création et le partage de la culture, la sédentarisation, les explorations, la mondialisations, les épidémies, l'écriture, etc.





Dans cette treizième vidéo, il nous emmène découvrir les structures plus petites que l'homme, jusqu'à "l'infiniment petit".





Dans cette quatorzième vidéo, il nous emmène découvrir les structures plus grandes que l'homme, jusqu'à "l'infiniment grand".






Dans cette quinzième et dernière vidéo, il nous présente comment va évoluer l'univers (selon le scénario le plus admis actuellement)....





[Série] Tout savoir sur le nucléaire (par le Réveilleur)



Suite de vidéos de "Le Réveilleur" sur le nucléaire, sous partie de sa série sur l'énergie disponible ici.

Toutes les sources sont sur son site, accessible via la description de ses vidéos sur youtube, et les éventuelles erreurs sont précisées dans le premier commentaire épinglé. 





Dans cette première vidéo il présente ce qu'est la radioactivité:
Un historique sur la découverte de la radioactivité.
La présence naturelle et universelle de la radioactivité.
D’où vient la radioactivité (isotope instable), comment ça fonctionne, et pourquoi il y en existe encore?
Pourquoi et comment cette radioactivité est dangereuse.
Fonctionnement de la datation par carbone 14.
La radioactivité de provenance humaine.
Les expositions volontaires VS les expositions involontaires

Il présente également des notions utiles pour la suite (unités de mesure, particules, etc.):
Le  Becquerel correspond au nombre de désintégration radioactive par seconde.
Le Sievert: impact des rayonnements sur l'homme (prend en compte le style de radioactivité, et le type d'organe touché, c'est l'unité la plus utile pour quantifier la dangerosité sur l'humain).
La durée de demi-vie.
Les radioactivités alpha, bêta et gamma.






 
Dans cette deuxième vidéo il présente les effets et impacts du nucléaire sur l'homme:
Comment les rayons ionisants ont un impact sanitaire.
Ce qu'est l'UNSCEAR? (le GIEC du nucléaire)
Quels sont les effets sanitaires déterministes (haute radioactivité, forte dose et energétique)
Quels sont les effets sanitaires aléatoires/stochastiques (radioactivité faible sur le long terme)
Les expositions volontaires et involontaires. 
Étude de cohortes avec Hiroshima et Nagasaki.
Les doses faibles.
Le nombre de morts avec Tchernobyl et Fukushima.
Le nombre de morts avec la peur du nucléaire.

Il présente également des nouvelles notions:
Le Gray (énergie absorbée par quantité de matière) 
Dose équivalente et dose efficace (quantifier l'irradiation sur l'homme) 
Le débit de dose (intensité de l'exposition / par la durée de l'exposition)
Les éléments à durée de vie courte sont plus dangereux car se désintègrent rapidement











Dans cette troisième vidéo il répond à de nombreuses questions sur l'uranium:
Où le trouver?
Comment l'extraire?
Quel est le coût de l'uranium?

Quelle quantité est exploitable?
Quels sont les risques de ces exploitations?
Comment est-il utilisé dans le nucléaire (fission, enrichissement, surgénération, ...)
Quelle est la quantité d'énergie contenue dans 1kg d'uranium? (comparaison avec pétrole et charbon)






Dans cette quatrième vidéo il explique le fonctionnement des centrales nucléaires et plus précisément celles avec des réacteurs à eau pressurisée:

La quantité d'énergie produite.
La stabilisation de la réaction en chaine.
Fonctionnement interne par eau pressurisée.
Évacuation de la chaleur et besoins en eau (et gestion des canicules).
Certains rejets des centrales (Chaleur, Tritium, CO2).
La cogénération (utilisation de la chaleur dégagée pour le chauffage) pour diminuer l’émission globale de CO2.
Quelques raisons d'arrêts des centrales.
La durée de vie d'une centrale.
D'autres types de centrale? (Tchernobyl et Fukushima)















"Dans cette vidéo, j'introduis le sujet des déchets radioactifs. J'explique rapidement ma méthode et je donne quelques sources utiles. Je définis ensuite ce qu'est un déchet radioactif et j'oriente la vidéo vers les déchets dits de "haute activité" qui sont les plus dangereux. C'est l'occasion de rappeler la différence entre danger et risque qui est fondamentale pour bien comprendre cette question. Je m'intéresse ensuite à ce qu'il y a dans le combustible usé des centrales nucléaires et la façon dont on le gère. Après un entreposage obligatoire en piscine, le combustible usé est entièrement considéré comme un déchet radioactif dans certains pays (dont les États-Unis) avant d'être entreposé à sec. D'autres pays (dont la France) ont fait le choix de retraiter le combustible et donc de séparer les éléments les plus gênants (produits de fission et actinides mineurs) des éléments valorisables (uranium et plutonium)."
 







"Dans cette vidéo seconde vidéo sur les déchets radioactifs, j'explique comment on essaye de réduire la radiotoxicité des déchets radioactifs. Je parle donc de la transmutation. La logique de la transmutation des déchets radioactifs est de modifier la structure de certains radionucléides pour les rendre moins dangereux. La transmutation a des avantages mais également des défauts qui limitent considérablement son usage aujourd'hui et questionne son usage à l'avenir. J'aborde notamment la transmutation par laser qui a beaucoup fait parler d'elle, malgré des applications limitées. Je me penche ensuite sur le MOx : ce combustible qu'on produit à partir du plutonium issu du retraitement et de l'uranium appauvri. C'est l'occasion de parler de l'utilisation potentielle du plutonium de retraitement dans des bombes nucléaires et des avantages environnementaux du MOx qui est, au final, une forme de recyclage partielle des déchets nucléaires. Enfin, je discute un peu de l'influence du futur du nucléaire (déploiement d'une quatrième génération ou arrêt du nucléaire) sur la question des déchets radioactifs avant de conclure."






(voir sur YouTube pour les times codes)
"Dans cette troisième vidéo, on va s'intéresser à tous les déchets radioactifs ! Dans un premier temps (1:56), je vous parle des déchets radioactifs à vie très courte (avec une période radioactive de moins de 100 jours) qui sont majoritairement produits par le médical. Je vous parle ensuite (8:32) des déchets radioactifs de moyenne activité à vie longue qui posent des problèmes assez proches des déchets de haute activité dont on a parlé dans les deux dernières vidéos. Ces déchets sont radioactifs à cause du phénomène d'activation neutronique qui est aussi responsable de la radioactivité résiduelle dans les centrales nucléaires à l'arrêt. C'est donc l'occasion de vous parler du démantèlement des centrales nucléaires (15:00). Je vous explique comment on démantèle, quels sont les enjeux, les coûts... etc. Du coup, j'aborde deux autres catégories de déchets qui forment l'essentiel des déchets produits par le démantèlement des centrales nucléaires: les déchets de faible et moyenne à vie courte (25:00) et les déchets radioactifs de très faible activité (26:38). Après un passage par la dernière catégorie de déchets radioactifs, celle des déchets de faible activité à vie longue (39:18), il est temps de conclure (43:15)."







"Dans cette quatrième vidéo sur les déchets radioactifs, je vous parle enfin du mode préférentielle pour la gestion à long terme (sur des dizaines de milliers d'années) des déchets radioactifs les plus dangereux: le stockage géologique profond. Après un résumé rapide des épisodes précédents, je rappelle la problématique: Comment s’assurer que la radioactivité des déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue ne présente pas de risques pour l’environnement et les sociétés humaines sur le long terme. Je présente les principes généraux du stockage géologique profond avant d'exposer la fascinante anecdote des réacteurs naturels d'Oklo. Je me concentre ensuite le projet Cigéo: le projet français de stockage géologique profond. J'y aborde pleins d'aspects différents: refroidissement des colis , impacts des fuites de radionucléides ou encore la question de la mémoire Je prends aussi le temps d'expliquer l'impact de ce stockage sur les émissions de CO2 du nucléaire et je touche quelques mots des opposants et de Greenpeace en particulier avant de conclure. Vous trouverez des détails sur des alternatives au stockage géologique profond, ce qu'on pourrait faire en cas de problème majeur, la problématique du dégagement d'hydrogène, des incendies, des déchets bitumineux et quelques minutes sur la situation dans le monde dans la vidéo annexe: "
"Dans cette vidéo, je vous parle des alternatives au stockage géologique profond:
- Les immersions de déchets solides en mer
- Les rejets liquides qui ont encore lieu
- Le stockage dans les fonds marins ou utilisant la subduction
- L'envoi de déchets dans l'espace 
- Leur stockage dans des glaciers
- Les stocker sur des sites déjà contaminés (Tchernobyl, mines... etc)
- Le stockage en forage.
On voit ensuite un mode de gestion possible en cas de catastrophe, les problématiques de l'hydrogène, des déchets bitumineux et des incendies et le stockage géologique ailleurs dans le monde."





to continue... (déchets, stockage, sécurité, ...)





Modestie épistémique

Lê de la chaine "Science4All" a commencé une série sur comment mieux débattre, et je trouve plusieurs de ses idées intéressantes, voici donc la vidéo sur la modestie épistémique.
Préciser les degrés de croyance/confiance que l'on a sur un argument ou une pensée, pour ne pas tromper nos interlocuteurs, et ça permet d'accepter de se remettre en question plus facilement (si on dit une quelque chose de faux en ayant précisé que notre degré de confiance était faible, on peut plus facilement changer d'avis)



[EN] L'ignorance n'est pas le plus gros problème, savoir des choses qui sont fausses est pire.

Comment peut-on résoudre les problèmes dans le monde si on n'est même pas capable d'avoir une bonne vision de ces problèmes?

Dans ces 2 vidéos (qui ont des parties communes) Hans Rosling et Ola Rosling présentent plein de statistiques méconnues sur le niveau de vie dans le monde, et montrent a quel point on est pire qu'ignorant: on sait des choses fausses
"Ce n’est pas tant ce que les gens ignorent qui cause des problèmes, c’est tout ce qu’ils savent et qui n’est pas vrai."


Fake news ou informations sélectives?


Cette deuxième vidéo est une conférence scénarisée qui reprend et regroupe les conférences habituelles de Hans Rosling (j'aime moins le format scénarisé, mais il a l'avantage de rassembler beaucoup d'informations de ses autres conférences)


Petite remarque, je trouve dommage ces comparaisons avec les singes, car selon le nombre de catégories choisies, on n'obtient pas les mêmes résultats.... Cependant le message global reste juste.

Tribune No Fake Science

La tribune originale se trouve ici.



Nous, scientifiques, journalistes et citoyens préoccupés, lançons un cri d’alerte sur le traitement de l’information scientifique dans les médias, ainsi que sur la place qui lui est réservée dans les débats de société. À l’heure où la défiance envers les médias et les institutions atteint des sommets, nous appelons à une profonde remise en question de toute la chaîne de l’information, afin que les sujets à caractère scientifique puissent être restitués à tous et à toutes sans déformation sensationnaliste ni idéologique et que la confiance puisse être restaurée sur le long terme entre scientifiques, médias et citoyens.
 
Dans une démocratie, les journalistes portent une lourde responsabilité, puisque de la liberté dont ils et elles disposent, ainsi que de la qualité de l’information livrée, dépend la qualité du débat public et des choix qui en découlent. La méthode scientifique, de son côté, permet de produire des connaissances fiables pouvant servir de base de réflexion pour les politiques publiques portant sur des questions complexes telles que l’alimentation, la santé publique ou l’écologie [1]. Il apparaît alors évident que scientifiques et journalistes doivent travailler main dans la main : les premiers ne devant pas s’isoler médiatiquement par crainte de voir leurs travaux déformés, les seconds ne pouvant se permettre de travestir ni le travail des premiers, ni les faits.
C’est sur ce dernier point que nous alertons les acteurs et actrices des médias. Nous assistons aujourd’hui à un dévoiement grandissant du travail des scientifiques. Leurs résultats ne sont bien souvent mis en avant que s’ils confortent des opinions préexistantes. Dans le cas contraire, certains iront sous-entendre leur rémunération par un lobby malveillant. Soyons clairs : l’état de nos connaissances ne saurait être un supermarché dans lequel on pourrait ne choisir que ce qui nous convient et laisser en rayon ce qui contredit nos opinions. Il existe en effet des consensus scientifiques sur des sujets aussi divers que :
  • La santé :
    • La balance bénéfice/risque des principaux vaccins est sans appel en faveur de la vaccination [2,3].
    • Il n’existe aucune preuve de l’efficacité propre des produits homéopathiques [4].
  • L’agriculture :
    • Aux expositions professionnelles et alimentaires courantes, les différentes instances chargées d’évaluer le risque lié à l’usage de glyphosate considèrent improbable qu’il présente un risque cancérigène pour l’humain [5,6,7].
    • Le fait qu’un organisme soit génétiquement modifié (OGM) ne présente pas en soi de risque pour la santé [8].
  • Le changement climatique :
    • Le changement climatique est réel et d’origine principalement humaine [9].
    • L’énergie nucléaire est une technologie à faible émission de CO2 et peut contribuer à la lutte contre le changement climatique [10].
Ce ne sont pas de simples opinions. Ce sont les conclusions issues de la littérature scientifique et soutenues par des institutions scientifiques fiables, comme l’OMS, l’Académie Européenne des Sciences, l’Académie Nationale de Médecine, l’Académie d’Agriculture, ou encore le GIEC.
Bien entendu, la science n’a pas réponse à tout. Il existe des questions qui n’ont pas conduit à un consensus clair, voire qui restent sans réponse. Il est alors tout à fait légitime pour un média de présenter et d’expliquer le débat qui a lieu. Si un consensus existe, le ou la journaliste doit être capable de l’identifier, de chercher à le comprendre et à en rendre compte. Il n’est pas souhaitable de donner autant de poids à un fait scientifique dûment établi qu’à sa négation. Il serait par exemple impensable qu’après 15 minutes d’un sujet sur la station spatiale internationale, l’on donne 15 minutes d’antenne à un adepte de la Terre plate.
Nous comprenons que des « marchands de doute », y compris certains scientifiques, aient tenté et tentent encore de détourner le public du consensus. Cependant, les journalistes se trompent de cible s’ils et elles croient que les scientifiques sont leurs ennemis. Ces derniers risqueraient de s’éloigner plus encore des journalistes. Enfin, nous soulignons la différence entre les échelles de temps scientifique et médiatique. La surinterprétation de résultats préliminaires et petites avancées sitôt contredits ou nuancés brouille le message adressé au public. S’il est légitime de chercher à informer dans les délais les plus brefs, cette réactivité peut s’avérer contre-productive, en particulier sans les clés de compréhension de l’actualité scientifique.
Il est urgent que la place de l’information scientifique dans nos médias et dans le débat public soit revue, pour éviter de creuser le fossé entre scientifiques et journalistes. Réfléchissons ensemble à la façon de rendre à la science la place qu’elle mérite. Pour un débat public apaisé et rationnel, pour le bien de notre vie politique, pour nos concitoyens. « La science n’a pas de patrie », nous dit Louis Pasteur. Nous ajoutons qu’elle ne saurait avoir de parti-pris idéologique.

[1] Assemblée Nationale
Résolution sur les sciences et le progrès dans la République. Session ordinaire de l’Assemblée Nationale du 21 février 2017.
[2] Académie nationale de Médecine, Académie des Sciences
Les difficultés de l’information du public sur les vaccinations. Académie nationale de médecine - Académie des Sciences. Novembre 2011.
[3] OMS
10 menaces pour la santé mondiale en 2019. OMS. Consulté le 20 février 2019.
[4] EASAC
L’homéopathie : nuisible ou utile ? Les scientifiques européens recommandent une approche fondée sur la preuve scientifique. Académie des Sciences. Communiqué de presse du vendredi 29 septembre 2017.
[5] EFSA Journal
Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment of the active substance glyphosate. Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). EFSA Journal, 12 novembre 2015.
[6] FAO
FAO specifications and evaluations for agricultural pesticides - Glyphosate. Consulté le 20 février 2019.
[7] ANSES
Avis de l’Anses sur le caractère cancérogène pour l’homme du glyphosate. 12 février 2016.
[8] OMS
Sécurité sanitaire des aliments - questions fréquentes sur les aliments génétiquement modifiés. OMS. Mai 2014.
[9] GIEC
Climate Change 2013: The Physical Science Basis. Contribution du 1er groupe de travail au 5e rapport du GIEC, 2013.
[10] GIEC
Réchauffement climatique de 1,5°C - Rapport spécial du GIEC. Chapitre 2 : voies d’atténuation compatibles avec 1,5°C dans le contexte du développement durable. GIEC. Consulté le 20 février 2019.
Droit d’auteur : ce texte est disponible sous licence Creative Commons attribution CC BY-ND 4.0 ; plus de détails ici

De nombreuses critiques ont été faites sur cette tribune, vous trouverez de nombreuses réponses à ces critiques dans l'interview d'un des membres créateur de la tribune:


Vous pouvez également retrouver certaines de ces critiques sur un papier de "Les Décodeurs (Le Monde)", et les réponses sur les liens qui suivent:
Les critiques des Décodeurs: Le Monde
Les réponses de No Fake Science: version Twitter, version unroll


Voici également une vidéo et une page de blog qui expliquent plus précisément le problème avec le traitement médiatique des informations scientifiques.
le lien de blog
la vidéo:


Les critiques et leurs réponses sont dans les liens ci-dessus, mais je vais développer le point qui m'a le plus dérangé (ainsi que la raison pour laquelle les rédacteurs de la tribune ne pouvaient pas éviter cette critique)
A titre personnel, je trouve surtout dommage que les sujets donnés en exemple ne sont pas assez mis en perspective et que les tournures de phrases sont alambiquées (ce qui peut passer pour de la manipulation). La raison est que la tribune avait un nombre de signes limités pour être publiée dans les médias, et qu'il fallait un panel d’exemples assez large qui va du consensuel au polémique (pour justifier la critique des médias et faire un peu de bruit, mais aussi conforter le lecteur sur d'autres points)... Donc parler de points spécifiques qui sont moins (mal) traités dans les médias généralistes.
Cette absence de mise en perspective ouvre la tribune aux critiques: "vous présentez les sujets comme des consensus alors qu'ils font encore débat".  Et effectivement il y a encore des débats sur ces sujets, mais pas sur le contenu des phrases...
- "La balance bénéfice/risque des principaux vaccins est sans appel en faveur de la vaccination": ce qui ne veut pas dire que les vaccins sont inoffensifs, seulement qu'ils sont globalement beaucoup plus positifs que négatifs.
- "Il n’existe aucune preuve de l’efficacité propre des produits homéopathiques", ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas un effet placebo.
- "Aux expositions professionnelles et alimentaires courantes, les différentes instances chargées d’évaluer le risque lié à l’usage de glyphosate considèrent improbable qu’il présente un risque cancérigène pour l’humain" ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a aucun effet sur certaines faunes.
- "Le fait qu’un organisme soit génétiquement modifié (OGM) ne présente pas en soi de risque pour la santé" ce qui ne veut pas dire que certains OGM peuvent présenter des risques.
- "Le changement climatique est réel et d’origine principalement humaine" ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas une part d'origine autre qu'humaine.
- "L’énergie nucléaire est une technologie à faible émission de CO2 et peut contribuer à la lutte contre le changement climatique" ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème de sécurité ou de déchets.

Je pense que ça aurait moins porté à confusion de préciser les limites des affirmations (mais encore une fois, ils étaient limités par le nombre de signes et la tribune a au moins l'avantage d'ouvrir le débat). De plus, il ne faut pas oublier que le cœur de la tribune n'est pas de défendre un de ces six sujets, mais de remettre en cause la qualité de la science présentée dans les médias généralistes.

[edit]:
Il y a également un podcast de "La Méthode Scientifique France Culture" qui à fait une émission intéressante sur le sujet.
lien vers la page d'origine: ici

De quoi souffre la science dans les médias ? Le journalisme doit-il être remis en cause en ce qui concerne l’actualité scientifique ? Manque de visibilité ? Trop de sensationnalisme ? Manque d’éclairage sur la démarche de la recherche et le travail des chercheurs ?



Le sexe du cerveau, avec Franck Ramus

"Podcast Science" fait une interview de Franck Ramus sur les différences de cerveau selon les sexes.

Les hommes ne peuvent pas faire plusieurs choses à la fois, les femmes ne savent pas lire une carte, il y aurait un sens féminin mais celles-ci seraient nulles en math.Tout autant d’affirmations qui commencent parfois par un “une étude montre que”. Qu’en est-il vraiment? Y a t il des différences cognitives entre l’homme et la femme?
Pour répondre a ces questions nous recevons ce soir Franck Ramus, qui s’intéresse en tant que chercheur à ces questions. Nous sommes le 3 février 2015 et vous êtes dans l’émission 204, bienvenue!


https://soundcloud.com/podcastscience/204-franck-ramus:

Le monde est complexe

Lê de "Science4All" présente la complexité du monde, et s’émerveille de ce qu'il nous offre. Le tout en poésie.


Quelques biais expérimentaux

"Spline LND" nous présente différents biais expérimentaux qui peuvent rendre les résultats d'une étude scientifique incorrecte, ou difficile à interpréter correctement.


samedi 17 août 2019

Critiquer avec efficacité

Lê de la chaine "Science4All" a commencé une série sur comment mieux débattre, et je trouve plusieurs de ses idées intéressantes, voici donc la vidéo sur avec quelques conseille sur comment critiquer avec efficacité, couplé avec une vidéo (similaire en anglais) de "Julia Galef" sur le même sujet.




vendredi 16 août 2019

jeudi 15 août 2019

Comment fact-checker une étude scientifique ?

David de "Science Étonnante" nous explique comment lire et décrypter les études scientifiques présentées dans les médias.


Faites attention aux conférences TEDx

Voici quelques conférences TEDx expliquant pourquoi il faut se méfier des TEDx.

Une en VF par Thomas Durand de "La Tronche en Biais" qui en profite pour présenter quelques biais:


Une en anglais, qui présente comment paraître intelligent sans rien dire:


Présentation des deepfakes et des réseaux de neurones

"Officiel DEFAKATOR" fait une présentation de certains fakes possibles (des plus simples aux plus travaillés), et de comment les détecter. En bonus, il y a une vulgarisation des fonctionnements des réseaux de neurones et des GAN.